Comprendre
On imagine souvent que le harcèlement est rare, exceptionnel, ou qu’il ne concerne que “les autres”. Pourtant, dans les écoles, les transports, les réseaux sociaux, au travail, il touche des enfants, des ados, des adultes… et parfois sans que personne autour ne s’en rende compte.
Parce qu’il commence souvent par des gestes “qui ne semblent pas graves”, parce qu’il s’installe sur la durée, parce qu’il avance masqué derrière l’humour, la pression de groupe ou le silence.
Le comprendre, ce n’est pas seulement connaître sa définition :
Chaque situation est différente, mais trois constantes reviennent toujours.
Insultes, moqueries, pressions, mises à l’écart… Ce qui fait le harcèlement, c’est la répétition. Un acte isolé fait mal ; un acte répété détruit.
Il existe toujours un rapport de force — parfois visible (âge, groupe), parfois invisible (popularité, confiance en soi).
Ce n’est pas “de l’humour”. Ce n’est pas “pour rire”. Le harcèlement continue même quand la victime montre que ça lui fait mal… et souvent justement pour ça.
Le harcèlement ne laisse pas seulement des traces “sur le moment”. Il s’infiltre partout : dans l’estime de soi, les notes, les relations, le sommeil, les projets.
Imagine un jeune qui se lève chaque matin avec une boule au ventre, devoir anticiper chaque regard, chaque sonnerie, chaque notification, grandir en pensant que “c’est toi le problème”.
Les conséquences les plus fréquentes :
Selon une étude online réalisée par l'institut Audirep en mai 2025 pour l'Association e-Enfance/3018 avec le soutien de la Caisse d'Épargne, le nombre d'élèves subissant du harcèlement a augmenté entre 2024 et 2025.